Exposition Jardins de l’Est parisien : prolongation jusqu’au 15 octobre 2017

L’été est derrière nous, le temps nuageux annonce l’automne. Pour lutter contre le spleen de la rentrée, une solution : profiter de la prolongation de l’exposition consacrée aux jardins de l’Est parisien, jusqu’au 15 octobre 2017, à la médiathèque Marguerite Duras !

Jardins d’hier, jardins d’aujourd’hui dans l’Est parisien est une exposition photographique dans laquelle alternent clichés anciens et récents. Conçue comme une invitation à la flânerie, elle propose de se promener, par un jeu d’associations d’idées et de correspondances visuelles, dans toutes sortes de lieux, passés et présents.

Couverture du périphérique – Aménagement Porte des Lilas (XXème arr.), square Fougères à l’arrière plan , les Mercuriales, 2011 © J. Leroy / Direction de l’Urbanisme, Ville de Paris

Jardinets privatifs, jardins partagés, parcs du XIXe siècle, jardins contemporains résolument urbains… Au fonds Découverte de l’Est parisien (DEP), on a choisi de ne pas choisir et d’opter pour des lieux dont le charme donnera envie au visiteur de s’y attarder.Au-delà de la beauté des compositions, les concepteurs de l’exposition ont voulu aussi regarder comment les Parisiens se sont approprié la nature et l’ont aménagée depuis le XIXe siècle.

C’est à partir du XIXe en effet, sous la pression de la révolution industrielle puis de l’urbanisation, que les jardins privés régressent dans une forte proportion, tandis que les jardins publics passent d’une poignée à plusieurs centaines. Quant aux vignobles, vergers et autres espaces agricoles qui peuplaient la périphérie de Paris depuis le Moyen-âge, leur disparition s’accélère avec l’annexion des villages (dont ceux de Belleville et Charonne) à la capitale, en 1860.

L’Est parisien est, jusqu’en 1918, un cas à part. « Les gamins errent entre les usines, les masures, les dernières fermes et les ultimes potagers […]. Dans la zone non-aedificandi – anneau de sécurité militaire – Parisiens et Banlieusards implantent des jardins ouvriers » peut-on lire dans l’ouvrage Les parcs et jardins dans l’urbanisme parisien : XIXe – XXe siècles.

Suite à la destruction des fortifications en 1919, l’Est parisien change de visage. Jardins ouvriers et terrains vagues disparaissent à partir de 1945, le périphérique surgit en 1958 et dans un même temps, la densification de l’habitat s’opère aux alentours sans ajout d’espaces verts.

La fin du XXe siècle voit s’ouvrir de nouvelles perspectives, avec la création de nouveaux jardins publics et l’émergence des jardins partagés et/ou solidaires qui fleurissent dans nos quartiers pour le bonheur de leurs habitants.

C’est toutes ces mutations que le DEP vous invite à suivre en vous promenant en compagnie de Lansiaux, Marville ou Atget, ainsi que des photographes de la Direction de l’Urbanisme de la Ville de Paris.

A voir dans l’espace Découverte de l’Est parisien (DEP), 3ème étage de la médiathèque.

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